mardi 31 mai 2011

J, c'est aujourd'hui

C'est arrivé, le décompte est terminé...
Tout à l'heure, je vais sortir de cette maison pour la dernière fois, laissant ces extensions de moi-même que sont mon ordinateur et mon téléphone et je vais respirer un bon coup, parce que c'est tout un lendemain qui commence, à écrire. Je vais surtout laisser des copines, des rires, des coups de calgon, de la bonne humeur, une belle équipe et le lavoir, qui vont forcément me manquer...
Du coup, quand le petit est venu m'annoncer à 4h30 que quelqu'un avait mouillé son lit, j'ai rallumé la lumière, pris un livre pour ne pas trop penser. Et quand le grand est parti prendre son taxi vers 6h, je me suis levée. C'est une journée importante qui commence, presque 14 ans après une autre journée, importante elle aussi (sauf que ce jour-là, je ne savais pas à quel point!)

lundi 30 mai 2011

Un beau dimanche de fête des mères

Il y a eu les petites poésies, les croissants et une avalanche de dessins, de coeurs et de bisous... Et c'était le matin. et l'après-midi, il y a eu cette échappée entre mères, avec ma copine des îles, tellement bronzée que mon teint vaguement hâlé printanier passait pour un effet de convalescence post hibernatoire...
Balade au centre Pompidou pour une expo Paris Delhi Bombay, entre documentaire et art contemporain, un peu déroutante parfois, intéressante souvent.

Déjeuner en terrasse, balade dans notre ancien quartier, et découverte d'une jolie boutique à suivre, rue Ste Croix de la Bretonnerie, Baobab ; les tissus dessinés par la créatrice maison sont déclinés en plaids, en boutis, en robes, en tuniques, en foulards, en sacs... on a envie de tout toucher, tout essayer et par extension, de tout acheter.
C'était un joli dimanche de fête des mères... Merci !

jeudi 26 mai 2011

Mais qu'est ce que c'est donc?

a) une rose du jardin
b) maman qui a encore joué avec son appareil photo
c) un chemisier très mal repassé (maman encore...)

mercredi 25 mai 2011

C'est joli St Lazare...


... parfois, quand le grand mur est habillé et donne envie de ne pas prendre que le métro... Le reste du temps, pas de quoi lever la tête mais hier en passant, on pouvait ouvrir les oreilles et écouter une reprise de Beds are Burning par un groupe... Ca résonnait, les gens s'arrêtaient, soudain moins pressés...

mardi 24 mai 2011

Mi-homme, mi-contrebasse

(c) je ne sais pas mais c'est pas moi, c'est la pochette du dernier album...

Concert exceptionnel la semaine dernière : un trio de jazz hors du commun, réuni autour d'un homme hybride, mi(bel)homme, mi contrebasse ; parce qu'il semble se fondre dans son instrument, s'y aggripper, s'y attacher, s'y jeter, parce qu'à la fin d'un morceau, on ne sait plus trop lequel tient l'autre, lequel guide l'autre, parce qu'on se prend à tenter de compter ses doigts (à lui), en se disant que c'est impossible...
La musique est parfois douce et mélancolique, ensoleillée, une musique que l'on voudrait écouter dans un fauteuil, un verre à la main, un soir de juin, tout au bord de la Méditerranée... parfois endiablée et alors, ses doigts courent sur sa contrebasse, son visage se tend et grimace.
Un pianiste et un batteur complètent ce trio ; je parle de trio, mais peut-être ne sont-ils qu'un...
C'était Avishaï Cohen et je vous invite à le suivre...ici pour commencer


mercredi 4 mai 2011

De vent, d'iode et de soleil

Souvenirs de ces quelques jours en famille, les pieds dans le sable et la tête ailleurs...





mardi 3 mai 2011

Lire au jardin, ou dans le train

1 mois depuis le dernier billet... la faute à l'ordinateur installé au sous-sol, ou ma flemme d'y descendre le soir lorsqu'il fait encore jour dans le jardin
Quelques belles histoires, de personnes qui se croisent, changeant ainsi le cours des vies, des personnages parfois attachants, parfois non, mais souvent proches. j'ai beaucoup aimé ces livres, lus en quelques jours, entre trains et métros
Les Gens, de Philippe Labro, pour ces personnes qui se croisent autour d'une (trop) belle héroïne blonde, partie de Californie vers Paris ; beaucoup de rencontres, de non dits et de trop dits et un voyage vers elle-même surtout...



Dans La délicatesse, David Foenkinos raconte une femme qui semble traverser sa vie sur la pointe des pieds, comme si de rien n'était, presque étonnée d'être là... tout semble simple, quoique douloureux parfois. souvent même, mais surtout étonnant. j'ai un peu pleuré.


Soufi mon amour, d'Elif Shafak. C'est juste captivant. deux histoires en une, celle d'une femme au foyer de Boston, en 2008 et celle d'un derviche du 13ème siècle. A priori rien ne doit les réunir. et pourtant, la vie de Jalal Al-din Rumi, fondateur des derviches tourneurs va opérer ce miracle, autour d'une très belle histoire. d'Amour.