Balade en mer, à Paris

(c) Cong SA, Lausanne

Eh non, il ne s'agit pas d'un périple sur les quais, à Paris Plage, mais d'un grand voyage en mer à la Pinacothèque, entre les éthiopiques, les celtiques, les helvétiques, et la grande balade de la mer salée. Retrouvailles avec Corto Maltese, le ténébreux marin dont une esquisse orna longtemps ma chambre et qui me fit, avec Jonathan (de Cosey), entrer dans l'univers de la Bande dessinée (dont je ne suis toujours pas vraiment sortie)...

et pour ceux que la BD de passionnent pas, les aquarelles d'Hugo Pratt valent le détour à elles seules...

jusqu'au 21 août...

On a retrouvé l'été...

Il était à Barcelone, comme nous, partis quelques jours à deux arpenter la ville du matin au soir, regarder la mer, lever les yeux vers des miracles architecturaux, et se livrer à une analyse approfondie des tapes y cervesas...

J'y allais pour la première fois (il n'est JAMAIS trop tard) et j'ai envie d'y retourner, d'apprendre un peu d'espagnol (allemand 2ème langue, j'te jure, quelle idée...) aussi parce qu'on se sent souvent bête en plus d'être un touriste-avec-l'appareil-photo-en-bandoulière, de traverser d'autres petites rues, de voir la Sagrada Familia de l'intérieur (parce que là, vraiment trop d'attente et j'aime pas attendre), de prolonger l'été un week-end de septembre et d'explorer d'autres quartiers..

J'ai envie d'y emmener les enfants aussi, pour leur montrer ces drôles de maisons qui les intrigueront sans doute et les amuseront sûrement, les emmener à la plage et leur faire goûter les tapas... mais plutôt après les grandes vacances, quand les cars seront repartis...

Tu vois Jules, le poulpe, c'est nous qui le mangeons..

Les churros aussi...mais pas cette fois...

...les vagues, jusque sur les façades

Persiennes fermées pour cause d'été en ville

Le soleil, l'ombre et les longs stores

Fin de journée, sur la plage...

Eté puis Automne (en deux jours)

Les enfants ont pris le chemin de la Normandie... et nous avec, le temps d'un week-end prolongé : 2 jours d'été sur la côté d'opale, les pieds sur la dune, la tête dans le vent et le sous le soleil... puis deux jours d'automne, pulls et cirés sur la côte fleurie...

T'écoute quoaaaa?

J'écoute CA et je te conseille d'en faire autant.

Sincèrement, fortement, vivement, passionnément, amicalement, gentiment, sans menace ni rien,

simplement le son à fond et les yeux fermés pour n'en rien rater...

Et pour retrouver la trace de Donnie Bass et ses complices, c'est ICI

Régressif et Addictif

Avant, dans les années 80, on prenait le carambar entre ses doigts encore potelés, on enlevait un peu de papier jaune et rose en espérant le manger sans s'en mettre plein les doigts et on s'énervait d'avoir déchiré la blague.. on finissait aussi par avaler un petit bout de papier déchiré et détrempé, et on en avait toujours plein les doigts au final...Mais c'était bon, avec un petit goût de reviens-y-tout-de-suite..

Aujourd'hui parce qu'un tout petit livre de recettes de chez Mara* m'est tombé entre les mains récemment, j'ai pris quelques carambars, je les ai mis tous nus et zou, je les ai transformés en crème au carambar... Et c'était bon, avec un petit goût de reviens-y-aussi...

Et, carambar sur le gâteau, c'est super fastoche !

*** Pour 6 petits pots de crème ***

6 carambars

2 oeufs

30 cl de lait

Faire fondre les carambars dans le lait (en le faisant chauffer, tiens!)

Battre les oeufs dans un grand bol, puis verser le lait, un peu refroidi, et mélanger le tout, jusqu'à obtention d'un mélange homogène (j'adore cette petite phrase, je ne m'en lasse pas...)

Verser dans les petits pots (ceux que vous gardez cachés dans un coin, loin des remarques perfides et désagréables de votre moitié, genre :"on est vraiment ob-li-gés de garder tout ça??") et faire cuire au four à 180°, dans un bain marie pendant 45 minutes.

Servir très frais.

Album photo souvenir

Visite d'une journée en Normandie, retrouver ma grand-mère avec mes 3 loulous plus remontés que jamais.

Se poser quelques heures dans la maison où j'ai passé tant de temps petite, voir les enfants curieux, grimpant ces immenses escaliers quatre à quatre, croiser de vieilles photos d'un siècle passé qui semblent avoir toujours été là et sourire devant cette pièce spéciale yéyé qui me faisait tant rêver...

Et aussi, les regarder jouer avec ces jeux qui étaient déjà là il y a 35 ans (et même avant..)

Julien L, Johnny H, Sheila... la totale...

Aussi bon cru...

Au coeur du village saint Paul, déjeuner chez CRU.

Cru, parce que la carte propose tartares, carpaccios et autres Ceviche.

Et on y va parce que c'est calme. Parce que c'est frais. Parce que c'est bon.

Et aussi parce qu'on y croise de séduisants quadras échappés de leur 12è arrondissement, accompagnés de leurs ados (bon, Stef, fallait bien que je mentionne cette rencontre improbable, non?...), parce qu'on y croise aussi une ancienne (?) mannequin, très parisienne et qu'on se dit que si elle déjeune là, c'est que du bon pour nous...

C'est un régal, mais il faut avoir du temps. beaucoup de temps...

Cru

rue Charlemagne

Paris 4ème

Et Cherry on the cake, on y va avec sa môman...