dimanche 30 octobre 2011

Goûter Jazz

Aujourd'hui, après le brunch du dimanche (prétexte fallacieux pour justifier un réveil tardif, une flemme prévisionnelle à l'idée de préparer un déjeuner 2 heures après le p'tit dej et juste une envie de traîner un peu), nous sommes partis vers la capitale, en train. Destination la rue des Lombards, au Sunset/Sunside. La saison des goûters jazz a repris, avec ce dimanche un Tribute to Walt Disney.45 minutes de musique, des enfants partout (comprendre : si le mien fait du bruit ou se tient mal, ce n'est PAS grave, il n'est pas tout seul), un goûter, certes en sus, mais qui a le mérite d'occuper les plus dissipés. 
Et la musique? on passe des Aristochats aux 101 dalmatiens en passant par le livre de la jungle et l'air associé au dandinement légendaire de l'ours Baloo "Il en faut peu pour être heureux", ou l'air des petites filles qui se rêvent en Blanche Neige "un jour mon prince viendra". Ca passe vite, c'est sympa. Sauf quand on a emmené le SEUL enfant qui râle lorsque la chanteuse, Susanna Bartilla propose une dernière p'tite chanson (mais comme c'est aussi celui qui  connaissait le nom du tigre dans le Livre de la Jungle, on lui pardonnera...)
 Miam...C'est chouette les concerts


samedi 29 octobre 2011

Voyage en Iran

Non, je ne suis pas partie en Iran pour la Toussaint. Mais j'aimerais bien, un jour.
Je ne sais pas d'où m'est venu cet intérêt pour l'Iran, sa culture, son peuple et son histoire... Un jour peut-être j'irai voir de plus près les montagnes enneigées autour de Téhéran. Mais pas maintenant. 




Ca a peut-être commencé avec elle, Marjane Satrapi, un vrai coup de coeur esthétique pour la fan de BD que je suis : de magnifiques et poignantes histoires en noir et blanc (oui, j'ai pleuré en lisant Persépolis et aussi en voyant le film), un trait simple mais juste et très expressif : Persépolis d'abord, puis Broderies, et Poulet aux prunes qui sort ces jours-ci au cinéma. 


Puis, il y a eu Shirin Ebadi, la Cage Dorée, l'histoire de trois enfants, dont les destins basculent en 1979, lors de la révolution, chacun dans une direction. Il y a eu Chadortt Djavann aussi, dont le livre Je viens d'ailleurs raconte aussi des vies en Iran, parfois emprisonnées et torturées, exilées souvent.
Puis, il y a eu 2009, la période pré et post électorale qui a vu l'Iran verte descendre dans les rues au péril de sa vie, il y a eu Neda dont le souriant visage a fait le tour du monde, et dont la vie s'est arrêtée si brutalement dans la rue à Téhéran. Il y a ce blog, Dentelles et Tchador, que j'aimais beaucoup lire, (mais Armin Arefi n'a rien écrit depuis le mois de juin, soit une éternité). Alors pour patienter, j'ai pris son livre Rubans et Turbans qui raconte avec beaucoup d'émotions cette année 2009 en Iran, ses destins d'hommes et femmes (presque) comme vous et moi, plus menacés, plus courageux sûrement, qui se croisent et se brisent. Parfois.


Quelques livres


Marjane Satrapi : Persépolis - 2002-2003, Broderies - 2003, Poulet au prunes - 2005
Shirin Ebadi : La cage dorée - 2010
Chahdortt Djavann : Je viens d'ailleurs - 2005
Armin Arefi : Dentelles et tchador - 2009, Rubans et turbans - 2010


Dis Marjane, tu ne m'en veux pas 
si je t'ai piqué une image pour mon p'tit billet?


Et pour notre petite escapade de la Toussaint, je vous raconterai plus tard. C'était BEAUCOUP moins loin.

samedi 22 octobre 2011

Versus

Je vous avais déjà touché un p'tit mot de Versus... Mais si !


J'aime beaucoup. Et pas seulement parce que j'ai l'immense 1. fierté 2. joie 3. honneur de connaître le talentueux bassiste Donnie Bass (mais non, c'est pas son vrai nom, sinon, ça serait pas mon jeune beau-frère, ou alors je m'appellerai Bass, mais ce n'est pas le cas, et d'ailleurs, ce serait très moche Pascale Bass)
Bref, Versus (et Donnie avec) seront à La Bellevilloise le 28 octobre prochain. ils sont aussi passés par One Shot Not la semaine dernière, sur Arte. Ils sont aussi et . Et on peut les écouter de temps en temps, sur FIP.
Alors, si vous les manquez, c'est dommage. Mais pas grave, car ils reviendront.


vendredi 21 octobre 2011

Eric Cantona, ubuesque

C'était difficile de le dire autrement... bon, j'étais curieuse de voir Eric le magnifique, dont je suis une inconditionnelle, (c'est je pense le SEUL joueur de foot, qui m'ait un jour émue et encore, c'était lors de sa fameuse conférence de presse en Angleterre, après avoir parlé avec ses crampons très près de la tête d'un supporter qui avait cru bon de lui parler de sa maman pendant un match).
Bref, mardi soir, Eric Ze King était à L'Avant Seine, dans la pièce Ubu enchaîné, d'Alfred Jarry, et dans une mise en scène déjantée de Dan Jemmet et Mériam Korichi.
Quand j'écris déjantée, je ne fais pas que répéter bêtement ce que j'ai lu. C'est simple : je n'ai rien compris. 
Je me suis même demandé si j'allais m'échapper en douce, mais point de sortie discrète possible. Mon voisin de gauche avait ostensiblement opté pour le mépris faisant semblant de dormir (je dis semblant parce que la musique à fond et les diatribes enflammée d'Ubu rendaient toute tentative de sommeil rigoureusement impossible). Bref, mais ce voisin de gauche n'était pas mon chéri, qui est passé de la perplexité, à l'étonnement, puis au sourire... L'avantage de ne pas vraiment comprendre de quoi il retourne nous a poussé à reporter notre attention sur le décor, étonnant, les personnages et leur jeu, bluffants, le rythme de la pièce et y trouver son compte, car au final ce fut une belle soirée, étonnante...Cornegidouille!

jeudi 20 octobre 2011

Et puis soudain, plus RIEN

Pendant 8 jours et 15 heures, plus d'internet à la maison. plus de téléphone non plus, plus de mails, plus de visites sur les blogs, plus de posts sur les miens, plus de petites recherches impromptues sur les sujets divers et variés qui passent par là.
Rien. Le vide (bon, je force un peu le trait). Et l'impatience aussi. Je vous passe les conversations polies avec l'assistance technique qui, sous le prétexte fallacieux d'être technique, vous laisse entendre que vous être une gourde qui n'a rien compris. Sauf que la gourde, elle pige ; et la gourde a aussi l'avantage d'avoir un mari qui pige et lui explique (parce que parfois, elle pige pas tout non plus). Bref, la ligne est là, notre honneur est sauf (oui, la raison était de notre côté et le tort du côté de la société agrume, qui avait coupé notre fil sans faire exprès bah tiens).
Alors, pendant 8 jours et 15 heures, j'ai moins zappé, j'ai lu plus longtemps, plus profondément, je me suis écartée du mac (ordinateur) ; mais, ça fait quand même un peu réfléchir sur une certaine idée de dépendance...

lundi 10 octobre 2011

Entre filles

3 jours à Londres chez ma copine, sans nos hommes, sans mes enfants... 3 jours à papoter, à se balader, prendre un café après l'école, aller au concert avec les enfants, au pub aussi (passage o-bli-gé et pas que pour faire enrager monsieur) sans les enfants, à descendre et remonter Portobello road, (res)sentir cette ville où j'ai beaucoup de souvenirs et où parfois souvent, on se prend à s'imaginer revenir...
Et aussi, regarder le match, depuis Londres... et enfin sourire !









mercredi 5 octobre 2011

Vous avez dit pédagogie?

Jules est un enfant rêveur... qui chaque soir, revient avec une liste de devoirs truffée de fautes diverses et originales, quoique recopiée au tableau.
Alors, on a mis en place un petit suivi, avec des pastilles de couleur en fonction du nombre de fautes  (vert, pas de faute, jaune 1 ou 2, rouge au delà)... et chaque jour, on vérifie ensemble, on corrige, et en 10 jours, 1 seule rouge (et 1 seule verte aussi)...
Et pourtant, on progresse, je vous assure !

lundi 3 octobre 2011

J'ai un challenge

C'est même un double challenge... (oui, vous allez voir, ma vie est particulièrement complexe ces jours-ci)
J'ai commandé un peu à la va-vite des pâtes à tarte (sablées et feuilletées) chez Farandoles et j'ai pas bien regardé la quantité : du coup, j'ai 6kg de pâtons entre mon frigo et mon congélateur. On ne rit pas.
Ensuite, notre vigne (pas vierge, donc) s'est surpassée et on a récolté des kilos de raisin noir... qu'il faudra manger rapidement.
J'ai dégainé vite, avec une gelée de raisins et une tarte aux raisins (celle-ci réduisait mes 2 stocks d'un coup..)


La tarte aux raisins


1 pâte sablée, étalée et cuite à blanc
700g de grains de raisins (à adapter en fonction du moule)
2 oeufs
30cl de crème fraîche
1 sachet de sucre vanillé
100g de sucre (là aussi, faut adapter un peu car les raisins étaient TRES sucrés et j'avais mis trop de sucre : les enfants ont adoré, mais j'ai trouvé ça un peu écoeurant...)
Laver les raisins (on peut aussi les épépiner, mais comme je venais d'épépiner leurs copains de la gelée, j'ai eu comme qui dirait une petite baisse de régime) et les disposer sur le fond de tarte
Mélanger les oeufs, la crème fraîche et le sucre et verser le mélange sur les raisins
Mettre au four thermostat 6-7 jusqu'à ce que le mélange prenne une jolie teinte dorée (25-30 minutes)
La recette de la gelée viendra un peu plus tard, le temps que je la goûte...
Et vous, vous avez des recettes sympas avec des raisins?





Chaîne de l'évolution naturelle chez les grappes de raisin

dimanche 2 octobre 2011

La vie en rose

Ce matin, à l'aube (8h, c'est l'aube le dimanche), nous sommes partis pour le Bois de Vincennes, courir pour soutenir la recherche contre le cancer du sein. C'était Odyssea et il y avait 22000 personnes roses qui couraient, soit le 10km, soit le 5km, et d'autres comme mes 3 p'tits loups et moi, qui marchaient 5km.
Bon, si Vincent a effectivement accompli sa mission (10km), si Anne a tenu son pari (10km aussi, bravo ma copine), la nôtre s'est révélée plus compliquée après les pré-kilomètres enquillés en attandant notre départ à nous. Et finalement, on a pris des chemins de traverse... 
Et en tout début d'après-midi, on l'a retrouvée, à l'ombre... Elle avait bien couru, elle ; pour l'Etoile de Martin.
Belle journée d'automne, belle course, belles causes..