Le Grand C, speCtaCle acrobatique, histoires et tableaux. C'est beau, impressionnant et dépouillé : "juste" 18 acrobates, quelques lumières et de la musique, parfois. ils montent doucement les uns sur les autres, tours humaines, tournent, dansent et chantent, s'élancent de bras en bras, des acrobates.
Je ne sais pas si c'est la proximité de la scène, le bruit des pas et des corps sur le sol, la vision claire des muscles tendus, des corps maîtrisés, des regards intenses et des immenses sourires qui éclairent les visages à la fin d'une périlleuse acrobatie, ou peut-être le son de l'accordéon triste et lent qui accompagnait certaines séquences. J'ai été émue aux larmes, discrètement, tendue aussi comme si la perception de ce travail immense m'en faisait réaliser toute la difficulté. J'ai aimé aussi ces regards échangés entre les acrobates, du soutien, un appui certain, un applaudissement muet.
C'était très Grand. Très beau. Trop court aussi.
http://www.ciexy.com/legrandc-galerie.html
mercredi 20 février 2013
vendredi 8 février 2013
Autrement, une surprise
Je croyais, nouille rêveuse et étourdie que j'étais, qu'il n'en restait plus que dans les très vieilles bibliothèques, que j'étais comme une sauveuse de l'espèce, complétant sa collection à coup de vide-greniers ou de ventes en lignes de vieux trucs.
Je me suis emballée. Il a suffit d'un passage rue du Faubourg Saint Antoine pour aviser le logo rouge, m'engouffrer sous le porche, pousser la porte de la boutique bibliothèque galerie, retrouver et découvrir les collections AUTREMENT et me livrer à quelques achats non compulsifs...
Accueil chaleureux garanti, exploration silencieuse et respectueuse des rayonnages pleins de nouveautés, de livres pour enfants, de romans, de guides et d'études.
Autrement,
77 rue du Faubourg Saint Antoine, Paris 11è
Je me suis emballée. Il a suffit d'un passage rue du Faubourg Saint Antoine pour aviser le logo rouge, m'engouffrer sous le porche, pousser la porte de la boutique bibliothèque galerie, retrouver et découvrir les collections AUTREMENT et me livrer à quelques achats non compulsifs...
Accueil chaleureux garanti, exploration silencieuse et respectueuse des rayonnages pleins de nouveautés, de livres pour enfants, de romans, de guides et d'études.
Autrement,
77 rue du Faubourg Saint Antoine, Paris 11è
lundi 4 février 2013
Hope
De l'espoir je n'en avais plus..
Et pourtant, j'ai finalement attrapé au vol 2 places pour aller voir cette fameuse expo Hopper. J'aime Hopper parce que j'aime la photo et que j'ai souvent l'impression d'être face au travail d'un photographe, qui cadre, joue des éléments pour poser sa photo, et accroche la lumière si justement.
J'aime en particulier ces deux photos, deux femmes éclairées par la lumière du jour, peut-être du soir dans un petit restaurant chinois et celle, seule, attablée devant une tasse de café, dans le noir.
Et le vert d'un vêtement...
J'aime en particulier ces deux photos, deux femmes éclairées par la lumière du jour, peut-être du soir dans un petit restaurant chinois et celle, seule, attablée devant une tasse de café, dans le noir.
Et le vert d'un vêtement...
Chop Suey
Automat
Ps - Mais je n'aime VRAIMENT pas ces grandes expos incontournables où trop de monde déambule et commente avec brio et à haute voix s'il vous plaît ("c'est une ambiance particulière par rapport aux autres peintres", "Hopper, son truc, c'est vraiment la Lumière", "Ce n'est pas un peintre majeur, mais tu vois, je l'aime bien quand même", "l'année dernière, on a "fait" Matisse et Cézanne, mais bon c'était pas pareil"
mercredi 30 janvier 2013
Plein les yeux
Quelques expos, quelques moments volés, en semaine, à la MEP
Drôle d'impression face aux images de Martial Cherrier, sculpteur de son corps dont il présente la métamorphose, d'années en années. Il est le sujet de ses photos, se met en scène, culturiste à outrance. Il y a deux lectures (au moins) : celle qui porte sur un travail de longue haleine, où le photographe et le sujet se confondent, où l'on ne sait plus trop qui invite l'autre à la mise en scène, à l'image... et celle, plus large, sur nos relations avec nos corps, comme on les aime, ou pas, comme on les voudrait, comme ils sont.. Etrange et dérangeant.
Et puis, la rétrospective Joël Meyrowitz, des images prises entre 1960 et 2001 qui semblent raconter une histoire des dernières décennies ; s'il a utilisé le noir et blanc, il s'en est vite affranchi, proposant des images en couleur, à une époque où le N&B reignait sur la Photo, qu'elle soit d'art ou de photojournalisme ; et je suis tombée en arrêt devant ces deux-là...
Et pour ceux qui veulent bien s'aventurer dans les sous-sols de la MEP, les 10 ans d'IMAGES Magazine, une sélection de photos contemporaines, avec en particulier (parce que j'adore) celles d'Ambroise Tezenas, à Pékin, visibles depuis son site.
Images Magazine, pour feuilleter les derniers numéros
Dans une petite enclave, dans la cave de la MEP entre 2 murs, il y a un film à regarder. On se pose comme ça, parce qu'on est là. Et on reste parce que le film. Un web documentaire de Medhi Ahoudig et Samuel Bolendorff, "A l'abri de rien", des témoignages de familles, de gens mal logés, voire pas logés du tout, qui vous attrape aux tripes.
Et si vous n'allez pas jusque là, il est aussi ici.
Drôle d'impression face aux images de Martial Cherrier, sculpteur de son corps dont il présente la métamorphose, d'années en années. Il est le sujet de ses photos, se met en scène, culturiste à outrance. Il y a deux lectures (au moins) : celle qui porte sur un travail de longue haleine, où le photographe et le sujet se confondent, où l'on ne sait plus trop qui invite l'autre à la mise en scène, à l'image... et celle, plus large, sur nos relations avec nos corps, comme on les aime, ou pas, comme on les voudrait, comme ils sont.. Etrange et dérangeant.
De l'impact des champignons sur un tirage photographique.
Et puis, la rétrospective Joël Meyrowitz, des images prises entre 1960 et 2001 qui semblent raconter une histoire des dernières décennies ; s'il a utilisé le noir et blanc, il s'en est vite affranchi, proposant des images en couleur, à une époque où le N&B reignait sur la Photo, qu'elle soit d'art ou de photojournalisme ; et je suis tombée en arrêt devant ces deux-là...
Et pour ceux qui veulent bien s'aventurer dans les sous-sols de la MEP, les 10 ans d'IMAGES Magazine, une sélection de photos contemporaines, avec en particulier (parce que j'adore) celles d'Ambroise Tezenas, à Pékin, visibles depuis son site.
Images Magazine, pour feuilleter les derniers numéros
Dans une petite enclave, dans la cave de la MEP entre 2 murs, il y a un film à regarder. On se pose comme ça, parce qu'on est là. Et on reste parce que le film. Un web documentaire de Medhi Ahoudig et Samuel Bolendorff, "A l'abri de rien", des témoignages de familles, de gens mal logés, voire pas logés du tout, qui vous attrape aux tripes.
Et si vous n'allez pas jusque là, il est aussi ici.
vendredi 4 janvier 2013
Belle Année chocolatée
Parce que le chocolat c'est vital, compatible avec les cures détox de janvier, qu'il apporte du plaisir et donc du bonheur et que le bonheur, ça rend tout de suite la vie plus douce et les gens plus beaux (étude scientifique validée),
Parce que ViaChocolat, chocolats d'auteurs, une tuerie je vous assure, a conclu un partenariat avec l'Association SNC, Solidarités Nouvelles contre le Chômage, pour reverser une partie de ses recettes à l'association en cette période de fêtes,
Parce que ViaChocolat reverse 20% de vos achats à partir de 50€ d'achats, et que c'est le chocodon.
Parce que ceux que nous accompagnons chez SNC le valent bien...
Parce que faut quand même se dépêcher car l'opération dure jusqu'au 12 janvier.
Parce que ViaChocolat, chocolats d'auteurs, une tuerie je vous assure, a conclu un partenariat avec l'Association SNC, Solidarités Nouvelles contre le Chômage, pour reverser une partie de ses recettes à l'association en cette période de fêtes,
Parce que ViaChocolat reverse 20% de vos achats à partir de 50€ d'achats, et que c'est le chocodon.
Parce que ceux que nous accompagnons chez SNC le valent bien...
Parce que faut quand même se dépêcher car l'opération dure jusqu'au 12 janvier.
BELLE ANNEE AU CHOCOLAT !!
Du chocolat de chez Via Chocolat
Une image de chez Via Chocolat aussi...
Boutique VIA CHOCOLAT
5, rue Jean-Baptiste Pigalle 75009 Paris
vendredi 14 décembre 2012
Cher Monsieur Morel
J'écoute avec ferveur et enthousiasme votre chronique matinale tous les lundis. Je sais bien que vous la commettez le vendredi mais je ne peux l'écouter tranquillement - je n'ose dire religieusement que le lundi, mon casque vissé sur les oreilles, dans le train qui me mène à la capitale. Vous imaginez donc mon impatience chaque lundi, impatience largement récompensée la plupart du temps et en particulier ce lundi où vous fîtes l'apologie de la bonne humeur et du sourire.
La tête vaguement appuyée sur la vitre du train, ignorante des miasmes et dangers microbiens qui s'y trouvaient, je vous écoutais donc appeler à la légèreté et au sourire, en particulier dans ces temps difficiles et gris, où la "mine de circonstance" se doit d'être une vaste et profonde gueule d'enterrement. Je vous entendais évoquer les supporters marseillais scandalisés qui, drapés dans leur dignité bleu azur, s'insurgeaient contre le rire indécent de leur président alors que le Club gisait défait au milieu de la pelouse depuis quelques semaines. Je vous écoutais et je souriais, légèrement, tranquillement, heureuse de cette réhabilitation du sourire gratuit. Votre chronique était terminée, le silence était vaguement revenu dans le wagon et je m'enveloppais dans une béate et souriante torpeur, mon casque toujours bien accroché ; torpeur dont je fus tirée bien malgré moi par une voix grave d'adolescent : "Eh mate la meuf qui rit toute seule là, elle est touchée ou quoi??".
Ce n'est pas toujours évident de garder le sourire et la tête haute en même temps...Mais je m'y attelle. Avec le sourire.
Le billet de François Morel
France Inter - Vendredi 8.55
lundi 10 décembre 2012
L'Age de Glace
A 1h d'avion de la Fin Del Mundo, le Parc Nacional de los Glaciares.
De l'aéroport, improbable bâtiment posé au milieu de nulle part, une route unique qui se divise après quelques kilomètres ; deux traits de bitume qui traversent le désert d'un côté jusqu'à Rio Gallegos (300 km) de l'autre vers El Calafate (20 km). Au milieu, rien.
Des monuments de glace, de l'air glacial, du vent glacial (et accessoirement un accueil glacial à l'hôtel). Impression d'être tout petit, presque rien face à ces blocs immenses qui nous font face, craquant de toutes parts ; parfois un morceau tombe, le touriste crie "Oh" ou bien "Ah" et puis le touriste repart, car il a assez froid comme ça et le glacier reste, perdant doucement des petits morceaux qui dérivent sur le lac. Périto Moreno, Uppsala, ils semblent immenses de près, il le sont encore plus vus d'en haut, langues de glace qui glissent dans le Lago Argentino.
De l'aéroport, improbable bâtiment posé au milieu de nulle part, une route unique qui se divise après quelques kilomètres ; deux traits de bitume qui traversent le désert d'un côté jusqu'à Rio Gallegos (300 km) de l'autre vers El Calafate (20 km). Au milieu, rien.
Des monuments de glace, de l'air glacial, du vent glacial (et accessoirement un accueil glacial à l'hôtel). Impression d'être tout petit, presque rien face à ces blocs immenses qui nous font face, craquant de toutes parts ; parfois un morceau tombe, le touriste crie "Oh" ou bien "Ah" et puis le touriste repart, car il a assez froid comme ça et le glacier reste, perdant doucement des petits morceaux qui dérivent sur le lac. Périto Moreno, Uppsala, ils semblent immenses de près, il le sont encore plus vus d'en haut, langues de glace qui glissent dans le Lago Argentino.
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