samedi 31 mars 2012

Chouf Ouchouf*

*Regarde, regarde encore... les acrobates de Tanger qui chantent, sautent, s'envolent et rient. Ecoute les musiques qu'ils créent à partir de petits bruits, Regarde-les jouer avec ces grands pans de murs derrière lesquels ils s'escamotent, se déguisent et s'apprêtent à nous étonner...
Avec les deux grands, leurs copains, 1h de pur délice, de rires, de "Oh" et de "Ah"...






jeudi 29 mars 2012

Belle

Il y a des femmes qui sont juste belles, expressives, et douces ; il suffit de les regarder pour ressentir une sorte de plénitude, de grâce toute simple. Chaque petit morceau, même infime de leur corps ou de leur visage est celui qu'on pourrait souhaiter avoir...
Sublime est le premier mot qui vient à l'esprit pour celle-ci, sublime parce que tellement femme, tellement sensuelle, féminine et maternelle en même temps. Sublime parce que sublimée par l'oeil de Dominique Issermann... 
Laëtitia Casta et moi avons un point commun : une maman normande. Mais c'est le seul.




Laëtitia Casta par Dominique Isserman
C'était à la MEP jusqu'au 25 mars...
C'est dans un très beau livre aussi 

mercredi 28 mars 2012

7 ans le 27 mars

Bel Anniversaire ma jolie chouette !

dimanche 25 mars 2012

La belle surprise

Mercredi soir, Yaël Naïm était à Colombes. J'aimais ces mélodies douces, mélancoliques parfois, et j'aimais aussi beaucoup l'écouter chanter en hébreu, langue mystérieuse aux sonorités étonnantes pour moi. Le concert a commencé dans un décor très poétique, à son image. Quelques chansons tristes au piano et puis, attrapant une guitare, elle se métamorphose en clown, raconte des histoires d'elle, drôles, "mais je ne sais pas faire les chutes". Le ton monte, sa voix se révèle puissante, la complicité avec le reste du groupe transpire de chaque note, jusqu'au bout d'un concert sans temps mort, où ils se laisseront aller à quelques fous rires, partagés avec un public conquis, sous le charme. 
Même mon voisin qui ne bougeait pas d'un pouce au début (pas mon chéri, hein, un monsieur que je ne connais pas) s'est laissé aller à chanter, taper dans ses mains et du pied pour les faire revenir, une fois, puis deux.
On a chanté, souri, tapé du pied, et beaucoup ri aussi. C'était une belle soirée.



Par ici : 
Sur Deezer
Yael Naim

jeudi 22 mars 2012

La Défense le dimanche après-midi ?


Oui, pour le festival Chorus ; Oui, pour aller écouter un concert de Moriarty en famille sous la yourte du Magic Mirror (et Non pour une expédition aux 4 temps). Autour de la belle Rosemary à la voix chaude et étrange, une bande de copains musiciens qui s'amusent et jouent indifféremment de la basse, de la guitare, de la guimbarde (En fait un seul joue de la guimbarde et un seul de la batterie, mais pour le reste, ils changent) ou de la contrebasse... et un petit public d'enfants assez silencieux au début et plus turbulent à la fin. Ils n'avaient pas préparé des petites chansons pour enfants mais - merci merci merci - nous ont régalé de leur répertoire : les Buffalos de Jimmy, l'histoire de Lily, le motel étrange, les animaux qui ne rient pas, les aboiements qui ont été timidement repris dans la salle... Hier, il pleuvait et on entendait les gouttes tomber sur le toit et je me demandais ce qu'ils entendaient dehors...


mardi 20 mars 2012

Comment leur dire?

Comment leur dire cette horreur, cette tragédie, ce danger? Comment l'évoquer sans avoir les larmes au bord des cils, les sanglots entre les mots? Comment trouver les mots pour eux?
Je leur ai parlé de tristesse, de folie et aussi de respect, de la vie, précieuse. Ils m'ont écouté, tranquillement, sérieusement.
Et ce matin, la radio avait pris le relais depuis leur chambre. Et j'aurais voulu qu'ils ne l'écoutent pas, les protéger de ces informations-là. Ils me semblent si petits, si fragiles pour se représenter l'inconcevable...
Dans quelques minutes, dans leur classe, ils garderont le silence, un instant. Et je penserai à eux, aussi.

samedi 17 mars 2012

Parce que c'est le printemps...

Ou presque. S'autoriser entre deux rendez-vous, deux expos et une petite flânerie dans un parc. Rien que ça.


Au musée du Jeu de Paume, Ai Weiwei et Bérenice Abott, photographes.
Je ne connaissais de l'oeuvre d'Ai Weiwei que son majeur provocant, en premier plan de photos presque touristiques. J'ai découvert l'architecte, le photographe qui dérange, témoin de l'urbanisation effrénée de la Chine, des multiples chantiers qui y sont lancés, de la démolition des vieux quartiers ; le témoin du tremblement de terre de 2008 dans le Sichuan qu'il photographie de façon crue et pudique à la fois, à l'encontre de la volonté des autorités chinoises ; et les nombreuses photos qui défilent, par thème, sur écrans, rescapées de son blog que le gouvernement chinois ferma pour non conformité.






Crédit photos Musée du Jeu de Paume
Berenice Abott a photographié l'Amérique et New York en particulier, dans les années 30, lorsque la ville grouillait de constructions, ses gratte-ciels déjà bien hauts, lorsque les cinémas projetaient le dernier Chaplin, que le barbier rasait pour 10 cents, le prix d'un meatball & beans. 
On croirait un vieux film en noir et blanc, sans trop de personnages, mais émouvant quand même...


Crédit photos Musée du Jeu de Paume
A la fondation Cartier, se dépayser grâce aux mathématiques. Le projet était ambitieux (je ne parle pas de l'expo, mais du simple fait d'y aller), mais le dépaysement était garanti : une sorte de rendez-vous en terre inconnue, un lieu peuplé de lycéens pas du tout captivés et de profs en pleine réflexion ; Je m'attendais presque à voir surgir Mme Yacef, professeur de mathématiques de la 3ème 1 du collège Michelet, qui n'était pas convaincue - elle non plus - des mes capacités dans cette matière.
Bref, j'ai probablement surestimé la taille de mon cerveau pour cette expo (et pire, j'y ai entraîné mon nouveau complice d'expo), mais un film de Raymond Depardon, projeté au sous-sol m'a finalement réconciliée avec l'expo et les mathématiques : des témoignages sincères, émouvants et engagés de mathématiciens, qui racontent avec les yeux qui brillent leur métier, leur recherches, leur passion et le lien si fort avec le monde réel.



Dans le parc, s'étonner des arbres sans feuilles malgré la température estivale, observer les déjeuners, goûters et apéros sur l'herbe, les étudiants en tee-shirts et marcel, et pester contre son manteau en laine si douillet il y a quinze jours, jouer à Ai Weiwei dans un parc (ce n'est pas si facile lorsqu'il y a plein de monde de se photographier le majeur tendu en 1er plan sans se couvrir de ridicule)


J-1 avant retour au placard
Et le pire... c'est que ça la fait sourire.

jeudi 15 mars 2012

Hyper étonnant

Au départ, il y a Versailles, le château et la ville. Et puis, il y a Jean-François Rauzier, hyperphotographe, qui joue avec ses photos pour recréer un tableau incroyable, dont les détails, copiés, ajoutés, retravaillés, s'étendent à perte de vue, créant un paysage de science-fiction.



D'autres villes, Barcelone ou Venise et d'autres images où l'on a du mal à se contenter d'une vue de loin : la perspective est étonnante mais le foisonnement des détails ont tendance à vous inviter à vous approcher, toujours plus près pour en découvrir davantage !




Merci Cath!

HyperVersailles 
Musée Lambinet
Boulevard de la Reine - Versailles

lundi 12 mars 2012

Meert alors !

Week-end lillois, sans enfants, mais pas tous seuls pour autant et même plutôt bien accompagnés. Se balader sans trop regarder sa montre, s'arrêter devant une boutique puis repartir, lever la tête vers les façades des maisons du Vieux Lille, découvrir avec émerveillement La Piscine, à Roubaix, magnifique exemple de réhabilitation d'un monument des années 30, reconverti en musée. Parcourir l'expo consacrée à David Douglas Duncan qui photographia Picasso, chez lui, entre toiles et enfants, toujours en short, peignant. Voir se dévoiler sous l'oeil du photographe - et du peintre parfois perplexe - un trait de pinceau, puis un autre puis finalement un tableau, ; imaginer que ce premier trait fera ensuite partie d'un tout qui étonnera, fera parler encore longtemps (pour ne pas s'attarder sur des considérations plus mercantiles).
S'arrêter un instant chez Meert (on ne prononce PAS le "t") pour le plaisir des yeux uniquement aussi; et puis, entre Bières et Maroilles, s'adonner à la gastronomie lilloise, avec modération et plaisir dans l'ancienne mercerie bonneterie Chez Morel, où s'affichent encore quelques décolletés plongeants, coincés entre le plat du jour et les tireuses à bières (Rince-Cochon ou cuvée des trolls, pour ne citer que les plus imagées)


Chez Morel & fils
31, place du Théâtre - Lille
Meert
27 rue esquermoise - Lille
La Piscine
23 rue de l'espérance - Roubaix


Chez Morel
La piscine

Echantillons de Tissus de 1903, plutôt actuels finalement, 
histoire de rappeler l'histoire textile de Roubaix, 

Et derrière, le musée...

Ici, la Bière, c'est sérieux. On n'est pas là pour danser.