dimanche 29 avril 2012

La vie du Rail

Que faire lors d'un week-end d'exil familial en Mayenne lorsque le froid le dispute à la pluie, que les enfants tournent en rond, que l'inertie menace d'étendre un déjeuner, que l'on commence à parler kilos à la fin du repas (de façon pudique cependant) et que l'on souhaite redonner un peu d'entrain aux troupes?
Et bien, du train pour l'entrain et du vélo pour les kilos.
Et voilà le vélo rail, 6km à pédaler sur des draisines et voir du pays (sûrement d'après une idée de l'oncle A, chemindeferiste de son état)
C'est très facile la draisine, deux petits coups de pédale, et zou, vas-y que ça glisse, et c'est le voyage qui démarre, le dépaysement qui s'annonce... jusqu'à ce qu'on réalise que si on ne pédale pas trop, c'est qu'on est en descente et que si on est en descente à l'aller, on sera en montée en retour...
Heureusement, il y avait ma chouette, que Jeanie Longo n'aurait pas désavouée...


Une chouette qui pédale

Ivresse de la vitesse

trop petit pour les pédales...

vendredi 27 avril 2012

Retour au théâtre




Retour au théâtre, celui de la porte Saint Martin, sans enfants cette fois, pour un Bourgeois très Gentilhomme.
Les diverses critiques annonçaient 3h de spectacle et il faut reconnaître une certaine inquiétude lorsque l'on s'asseoit dans ce théâtre, même sublime, en se disant que cela durera 3h. D'autant plus qu'abonnée aux grands gabarits sur le rang de devant, je n'ai pas été déçu par celui d'hier, aussi baraqué que chevelu...
Mais non. Les heures passent vite, la mise en scène est rythmée, dansée, il y a de la joie sur la scène, de l'amusement et des rires dans la public, jeune ou moins jeune.
Il y a sans doute du vrai François Morel qui s'immisce en douce dans ce Monsieur Jourdain là, mais c'est subtil et lui donne un côté touchant et désarmant qu'on ne lui accorde pas forcément.
Il y a cette leçon magistrale de philosophie, passe d'armes éblouissante entre le maître et l'élève ébahi de savoir tant de choses, dont la prose, sans le savoir!
Il y a aussi Emmanuel Noblet, à la fois maître d'armes et Dorante, dont la voix chaude et puissante emplit la salle dès son entrée sur scène.
Et il y a les autres, une marquise en cocotte à mourir de rire, une Mme Jourdain raide à souhait, un Cléonte époustouflant, une Nicole riante et espiègle, autant de personnages qui entourent un François Morel Jourdain fantastique.
Et il y avait mon frère, assis à mes côtés, tout fier de retrouver son copain de lycée (Emmanuel donc) et de nous emmener au théâtre. Je l'ai vu concentré, guettant l'apparition de son copain, souriant et ravi de sa soirée que nous avons terminé dans un petit troquet d'à côté.
Merci Xav, merci Emmanuel pour cette belle soirée.


Théâtre de la Porte Saint Martin
Le Bourgeois gentilhomme
Jusqu'au 13 mai 2012
et en tournée à l'automne !

dimanche 22 avril 2012

Il fait froid

Il fait froid, le soleil se bat avec les nuages, les élections sont là mais le printemps n'arrive pas... Quoique...


vendredi 20 avril 2012

Expéditions

Ces vacances étant parisiennes (c'est mieux que banlieusardes), je leur avais promis un peu de temps avec eux, le temps d'une expédition, bien parisienne, elle.
Ils avaient d'abord demandé un musée des chevaliers, un musée des fées, un musée Flash McQueen... Ce fut finalement le Louvre et les salles consacrées à L'Egypte et le Musée en herbe, pour la babyvisite de l'expo Vasarely.
Je n'étais pas retournée au Louvre depuis des années (voire un vrai gros paquet d'années) et j'ai été impressionnée, par le monde d'abord, qui grouille d'un tableau à l'autre, par les flashs des appareils photos omniprésents quoique formellement interdits, par la pauvre Mona Lisa tristement plaquée entre un mur et une paroi de verre derrière laquelle se presse une foule permanente qui pousse et bouscule, dégaine son flash et s'en va, pressée de regarder la photo à la maison. En descendant vers les salles des antiquités égyptiennes, la foule se disperse, la visite devient calme et finalement ça tombe bien quand on se promène au milieu des sarcophages et des objets funéraires...
 Jules & Louise, étonnamment calmes et concentrés

Au musée en herbe, nous avons revêtu notre panoplie d'explorateur pour aller à la rencontre des oeuvres étonnantes de Victor Vasarely : c'est ludique, préparé pour les petits mais la baby visite ne dure qu'1/2heure... il aurait fallu l'inscrire à un atelier dans la foulée, mais je n'y ai pas pensé. La prochaine fois...

lundi 16 avril 2012

Ca n'a pas de prix

Pour son anniversaire, il y avait un drôle de pochette avec deux papiers dedans. Elle était perplexe, se doutant qu'il ne pouvait y avoir de barbie dedans, ni d'appareil photo. Elle avait poliment remercié, pris le disque et puis attendu, patiemment.
Et samedi, nous sommes parties toutes les deux à Paris, au théâtre Mogador pour voir Mamma Miaaaaa !
Après la 1ère chanson, elle a tourné la tête en souriant et j'ai pensé qu'ils avaient raison chez M*card : ça n'a pas de prix.





Le soir, on s'est baladés sur YouTube pour partager un peu de ce spectacle avec les garçons, qui ont beaucoup ri en regardant les vêtements disco de la troupe et celles d'ABBA : 
"Dis maman, quand tu es née, ils s'habillaient comme ça les gens ??"
"Mais oui mon coeur : et tu demanderas à mamie de te montrer ses bottes argentées à plateau et sa combinaison jaune en satin..."

jeudi 12 avril 2012

Les vaches noires

Il me semble que là-bas, au pied des Vaches Noires, Pâques a toujours été ainsi : du vent, de la pluie, des bottes en caoutchouc et de longues marches dans le sable.
On respire.