Au repos

C'est la trêve... un peu de repos, de chaleur, de rires et de cadeaux... 

Nous mettons le cap sur l'Angleterre, via la Normandie... 

Belles fêtes à vous tous et à l'année prochaine

eh, non, pas de neige..

Au Batofar

Hier soir au Batofar, il y avait Versus. Alors, j'ai joué à la groupie, de celles qui restent au pied de la scène, j'ai écouté, dansé, photographié, sensiblement élevé la moyenne d'âge des fans nombreux, fredonné, souri...
C'était une belle soirée, Merci Seb !

Un p'tit verre au bord de l'eau d'abord...

So Goude...

Attention, Expo sublime !
Sublime car la nef du musée des Arts décoratifs est un endroit somptueux, magnifiquement habité par la locomotive qui défila sur les champs Elysées le 14 juillet 1989, et les photos de Jean-Paul Goude.
Sublime car c'est une expo qui se visite le sourire aux lèvres, au fil de souvenirs qui reviennent, comme ses photos de Grace Jones, ou des kodakettes ou ces films publicitaires comme celui du Parfum Egoïste et ces fenêtres de Palace qui s'ouvrent et se ferment sur les cris de femmes superbes...
Sublime car l'univers de Jean-Paul Goude est comme un poème ou un rêve, ultra travaillé pourtant, chaque détail réglé au millimètre près comme l'attestent les nombreux croquis de préparation, mini story boards de dessins, de commentaires, d'exclamations...
Sublime car les muses de Jean-Paul, qu'il s'agisse de Grace, de Farida ou de Karen sont... sublimes.
Sublime car l'ensemble des images réalisées pour les Galeries par M. Goude, c'est drôle, c'est beau et... ça dure depuis combien de temps, déjà ??
j'y retournerai bien en fait.

Goudemalion, Rétrospective Jean-Paul Goude

Musée des Arts Décoratifs

107 rue de Rivoli, Paris

du 11 novembre 2011 au 18 mars 2012

Comme un lundi

J'ai récidivé...
7.45 - je quitte la maison avec Jules, direction l'école. La maîtresse a été très claire : "8.00 et on n'attendra personne".
7.54 - nous sommes dans l'école. Sauvés.
8.19 - le car démarre, il en manque 3. on n'attend pas.
8.16 - le car s'arrête. il y a des bouchons, des bus et des cars. C'est lundi matin en banlieue Nord Ouest.
8.38 - On n'avance pas ou peu.
9.12 - J'envoie un sms à Vincent le suppliant de m'empêcher de répondre "oui" pour la prochaine sortie scolaire. 
9.18 - Jules m'appelle. Il est blanc. De ce blanc teinté de vert qu'il arborait en descendant du manège au Parc Monceau hier. Je l'envoie à l'avant du car, avec sa maîtresse. Je ne suis pas inquiète, j'ai fait des incantations anti-vomis toute la nuit.
9.20 - on passe devant la Gare St Lazare. Celle qui est à 15' de train de Colombes. Je ne dis rien.
9.27. - L'Opéra Garnier s'offre à nos yeux émerveillés. "Je connais, c'est l'Arc de Triomphe", dit A.
9.48 - On arrive au théâtre du gymnase. Je me dis que j'ai quitté la maison il y a deux heures. et j'avance entres les dorures et velours rouge. Nous allons voir 5 petites représentations des contes d'Andersen, Perrault et Grimm.
9.55 - J'ai cru voir un vrai théâtre, mais rempli d'enfants piaillant et riant. Je me dis que c'était un drôle de rêve.
9.56 - Ce n'est pas un rêve.
9.57 - Un des comédiens explique qu'ils utilisent de la fausse fumée pour la mise en scène, mais qu'elle ne fait pas tousser et qu'il est donc inutile de se mettre à tousser.
9.58 - Epidémie générale de tuberculose : tout le monde tousse.
10.05 - Premier conte : la Belle au Bois Dormant. 
10.18 - Le Prince trouve la Belle et l'embrasse.
10.19 - la salle s'émeut pudiquement d'un "Beuaaaaaaaaaaaaaaark" unanime.
11.40 - Après Les habits neufs de l'empereur, Rose Rouge et Neige Blanche, Le Rossignol et l'Empereur et la Reine des Neiges, les applaudissement fusent, les enfants se lèvent. On s'en va.
11.52 - Les enfants sortent des toilettes. On s'en va.
11.55 - On monte dans le car. Il est en panne. On ne s'en va pas.
11.58 - La petite chérie de mon fils chéri engage la conversation en me montrant ses ongles vernis en violet "je crois que cela ne va pas partir"
11.59 - je lui dis que je connais un moyen.
12.04 - Un autre car va arriver. On reste. Je sors mon *phone et je fais semblant de lire le monde. "Fusillade à Colombes". 
12.05 - je ferme.
12.12 - "Madame, j'ai faim et en plus, elle dit qu'une de nos copines, elle est grosse".
12.13 - "Non, j'ai pas dit ça."
12.14 - "Si. Madame, elle fait rien qu'à parler des autres, la vérité ça s'fait pas"
12.16 - J'avise une petite blonde de CE2 qui envoie son poing dans le visage de son voisin qui lui arrache quelques cheveux.
12.17 - je me dis que j'ai dû tomber dans un épisode des aventures du Petit Nicolas et que c'est normal et que ça va passer.
12.40 - le 2ème car arrive. les deux batteries entrent en communion spirituelle. On s'en va.
13.15 - le car s'arrête devant l'école. Je repars dans la vraie vie. Rideau.


Belle semaine à vous !


Théâtre du Gymnase
Boulevard Bonne Nouvelle
Paris

Les petites brèves #12

A

- Regarde maman, c'est le "O" de Augustin...
- Alors (je revêts mon déguisement de maman pédagogue), pas tout à fait. c'est un peu long à expliquer, mais ton O à toi, il s'appelle A ; et c'est parce que...
- ...je m'appelle Agus!!


Je me demande si ce choix de prénom n'est pas finalement une énoooooorme balle que nous avons tiré dans son pied il y a maintenant 3 ans 1/2.
Mais ce n'est pas pour cela que le petit loup arbore maintenant une petite paire de lunettes rondes...

Et quand je dis "arbore", je suis généreuse... car on ne les voit pas trop sur le bout de son nez...

Eclectisme

A Beaubourg. 
Remonter l'escalator, les yeux rivés sur les toits de Paris qui se découvrent. Se maudire une fois de plus pour n'avoir qu'un *phone pour prendre une photo. Se promettre d'y penser la prochaine fois. 

Galerie 1 - Découvrir Munsch. Ce n'est pas que le CRI. Il y a des couleurs plus vives, des scènes plus banales, mais aussi une oeuvre perturbée, parfois très noire...des scènes de meurtres, de bagarre, des corps allongés, cadavres laissés au milieu d'un chemin enneigé. Au milieu de l'exposition, un soleil et ses rayons magnifique, émouvant tant il semble dégager de la lumière et de la chaleur dans cet univers scandinavement froid.

Galerie 2 - Danser sa vie, ou la Danse dans tous ses états, des vidéos d'Isadora Duncan dansant dans un jardin, à ce magnifique tableau de Sonia Delaunay, et aux peintures d'Emil Nolde, en passant par un petit coin musette : sous une guirlande de lumière, 2 casques attendent le visiteur et l'invitent à danser. Un couple valsait, d'autres souriaient.

Galerie Sud - Ouvrir les yeux en grand et plonger dans les pois de Yakoi Kasama. Deux petites salles au milieu de l'expo pour oublier où on se trouve, perdre ses repères par le jeu des miroirs. C'est poétique parfois, décalé souvent.

We survived

9 garçons de 9 ans + 2 filles de 6 et 7 ans + 2 adultes qui se croient encore frais et pimpants + 1 gâteau marbré (méchamment identifié à tort comme un "savane" par un convive pourtant sympathique), des cookies au chocolat, des bonbons en veux tu en voilà et dehors... la pluie. 
L'idée lumineuse n°4 fut la bonne : après leurs jeux à faire trembler les murs et déchiqueter les coussins (véridique), le goûter où leur estomac ingurgita sa portion annuelle de bonbons, l'ouvreuse leur proposa une séance de Ciné avec tickets et popcorn...
Et le silence revint. Elle put vaquer à ses occupations, bidouiller quelques photos, prendre un thé en écoutant Melody Gardot et accueillir les mamans qui arrivaient, trempées de pluie, le sourire parfois légèrement moqueur "Alors, pas trop dur?". 
Naaan...fastoche.

Mais j'oubliais l'essentiel : BON ANNIVERSAIRE mon grand garçon !

Chouettes petites emplettes

A l'approche de Noël,

Stefi la souris, des ailes

se sent pousser et,

d'un fil, d'une aiguille, d'un dé

fait naître de jolies poupettes

toutes fraîches pour les fêtes

Le Rat de Belleville

***

Marie de Paris

cette année nous surprend

d'un livre pour enfants gourmands

tout plein de petits biscuits

Par ici... ou dans toute librairie de qualité

Calendrier de l'Avent "Low Conso"

Admettons que la vocation pédagogique et responsable de ce calendrier Basse Consommation ne soit venue qu'après une vraie flemme de trouver pour 3 enfants 24 petits cadeaux ou bonbons. Admettons (mais je ne pouvais pas l'appeler calendrier spéciale feignasse, ça sonne moins bien).
Mais reconnaissons l'effort et le travail de Haute Papeterie réalisé d'après une idée attrapée ICI et des papiers de Fifi.


Je ne sais pas encore quel succès aura mon calendrier face aux petits chocolats qui rythment leur mois de Décembre depuis quelques années... A suivre...

Opéra : Didon et Enée

Mardi soir, je pensais régaler mes oreilles d'un Opéra de Purcell... Et, cerise sur le gâteau, mes yeux ont été tout émoustillés tourneboulés par cette mise en scène surréaliste, genre de décor post apocalypse qui évoque un peu l'univers de Bilal..les costumes sont magnifiques et délirants, comme ces deux robes des sorcières Esprit, réunies en une seule et longue traîne.
Nous avons passé quelques minutes à nous demander où serait l'orchestre, espérant que ce ne serait pas un CD, mais non. Nous avons vu (et je pense qu'à cet instant, j'étais, bouche ouverte, une sorte d'allégorie de la surprise et de l'émerveillement) les musiciens traverser le plan d'eau parsemé de bougies dans lequel était planté le décor, escalader les échelles et échafaudages pour prendre place au beau milieu de la scène. 
C'était  une production du théâtre de la Mezzanine. C'était renversant. J'ai adoré. Lui aussi.

Les 2 premières photos, nettes, réussies proviennent du site de la compagnie Mezzanine. 

La dernière, du rang Y du théâtre de l'Avant Seine, à Colombes.

En forêt

Comme des pipelettes

C'est une épicerie, ou un salon de thé, ou un restaurant, ou tout ce qu'on voudra pourvu que l'on aime les ambiances douces, les jolis endroits qui ouvrent l'appétit, l'accueil souriant (et celui d'Agnès vaut largement toutes les stations de métro que l'on a avalées pour venir jusqu'à elle et sa comparse) et les petites assiettes toutes simples qui ravissent le palais. C'est un petit coin de quartier où l'on vient entre copines (même à 84 ans, mais là, je ne parle pas de moi !!), ou seul(e) pour la table basse face à la rue et à la petite place de la rue Brézin. 
Les petites dînettes du jour sont accompagnées d'une soupe et d'une petite salade. Mais attention, rien à voir avec le menu F du resto japonais avec sa salade de chou et sa soupe miso : chez Les Pipelettes, la tarte courgettes, féta et menthe et son mesclun cotoient une délicieuse soupe de potiron et une goûteuse salade de pois chiches et tomates séchées...
Il y a beaucoup de sourires et de bonne humeur chez ces pipelettes-là... et le brunch du samedi matin vaut paraît-il le détour, alors... on va devoir y retourner !

Les Pipelettes
29-31 rue Brezin
75014 Paris
tel : 09 81 29 27 32

Hamster, ours ou gorille?

Lorsque j'étais petite, à l'école primaire, il y avait dans le fond de la classe, une cage ; et dans cette cage, un hamster ou un cochon d'Inde. Et chaque jour, l'animal se voyait gratifié de nos épluchures de carottes, feuilles de salades et autres quignons de pain  - c'était une sort de cuve à compost des années 70. Le week-end, un élève, "fier comme un bar tabac", rentrait chez lui la cage sous le bras, faisant ainsi la joie de ses parents. Je me souviens que le hamster s'était sauvé et avait élu domicile sous un vieux sommier dont il avait grignoté le fond...je ne me souviens pas du soulagement du lundi matin, mais je crois que je peux l'imaginer sans peine.
Et ce week-end, nous avons accueilli Barnabé (non Sophie, ce n'est pas un pseudo, je t'assure). Barnabé est un ours. En peluche, rhabillé par les familles qui l'ont précédemment accueilli. Barnabé n'arrive pas seul, il vient avec un cahier dans lequel nous allons raconter notre formidable week-end avec lui (et dans lequel, accessoirement, Agus a gribouillé quelques pages). Il y a quelques années, Jules avait ramené un gorille (en peluche hein, faut suivre...), j'avais regardé avec un effroi tout hygiénique les pages écrites par les précédentes familles décrivant le gorille assis sur le pot, la patte dans un bol de cornflakes, une brosse à dents usagée à la patte... 
Cette année, nous sommes dans les premiers. Ouf. et ce week-end fut évidemment extatique.

La vie à fond les manettes, avec Barnabé mais sans casque

Pizza et/ou légume?

Cela paraît difficile à croire... mais la sauce tomate de la pizza semble sur la voie de la reconnaissance en tant que légume officiel aux Etats-Unis (au même titre donc que courgettes, épinards, tomates et carottes), et avec elle, la pizza. On ne sait pas encore si les olives souhaiteront également une reconnaissance officielle de leur statut, mais l'histoire, c'est que pour lutter contre l'obésité - un quart des adultes sont obèses aux Etats-Unis - la pizza s'est retrouvée sur la sellette, menacée d'être privée de cantine et que les arguments des nutritionnistes et de la raison risquent de devoir s'effacer face à ceux de l'industrie agro-alimentaire.
Ca se passe de commentaires...
Sauf celui d'un enfant souhaitant rester anonyme : "Waouh ! trop de chance, et chez nous, c'est bientôt?"

Ils sont beaux mes légumes !

This is the sound...

Patricia Barber, pianiste et chanteuse de jazz. 1h30 à l'écouter, à la regarder aussi, se tordre sur son piano, fermer les yeux très fort comme pour rentrer dans sa musique, avec les 3 compères qui l'accompagnent à la contrebasse, guitare et percussions.

De très beaux morceaux lorsque les 4 se retrouvent et remplissent la salle, une belle voix grave douce et profonde, des solos en veux-tu en voilà (perso, j'en aurai voulu un peu moins) et un très beau titre "This is the sound of a heart breaking"...
C'était hier soir à l'Avant Seine.


http://www.patriciabarber.com/