mardi 20 novembre 2012

Ushuaïa - Fin de Monde

Un magnifique voyage, forcément trop court, des amplitudes thermiques vertigineuses entre les printemps portegne et patagon, de la pluie, de la neige, du vent, du soleil, l'immensité désertique, la ville grouillante, colorée, bruyante et sale, chargée d'histoire et d'histoires...

Fouler le sol de la terre du bout du monde, contempler bouche bée ce port d'Ushuaïa, unique par son emplacement et par les routes maritimes qu'il dessert.. mettant à part les promène couillons dont nous arpentâmes évidemment les coursives glaciales, je ne peux m'empêcher de penser à ces bateaux, à leurs destinations, où va-t-on lorsque l'on quitte le port du bout du monde? A quoi pense-t-on lorsque la ville s'éloigne, que les montagnes chiliennes et les archipels alentours disparaissent, que les lions de mer cèdent la place aux pingouins, que le froid devient de plus en plus mordant? est-ce qu'on ressent où l'on est sur cet océan, entre 2 mondes, entre 2 routes, 2 océans, atlantique et pacifique?
Ushuaïa, sa rue commercante (unique), ses voitures qui passent et repassent formant un bouchon le dimanche après-midi, malgré les magasins fermés, comme si toute la vie venait s'y concentrer, en dépit du vent glacial qui vous attrape à chaque croisement. Les phares des voitures allumés à toute heure en dépit du jour qui s'attarde jusqu'à 22h, plus tard encore lorsqu'on se rapproche du solstice. C'est un endroit lointain, c'était le printemps, et c'était difficile d'imaginer l'hiver...




1 commentaire:

Agnèslamexicaine a dit…

La Patagonie, ma terre préférée...