samedi 12 mai 2012

Le choeur des femmes

De Martin Winckler, j'avais lu la Vacation, sans grande conviction avant de laisser le livre de côté...Là, je n'ai pas réussi à lâcher "Le Choeur des Femmes". 671 pages lues, avalées, en 2 jours. L'histoire de Jean Atwood, interne en médecine qui se retrouve affectée dans un service à ses yeux peu valorisant, qui résiste d'abord et va découvrir un monde nouveau.
Bien sûr, on comprend assez vite (dès la 4ème de couverture en fait) que Jean va changer de point de vue, va s'ouvrir à autre chose (et on l'espère). Mais le roman qui alterne son récit et celui des autres protagonistes est haletant, émouvant et captivant.
Il parle d'un service de gynécologie, de femmes blessées, manipulées et malmenées par un corps médical qui les juge et leur impose "ce qu'il faut faire" avant de simplement "leur prendre la main".
Il évoque aussi l'accueil de l'autre, de sa différence, sans jugement. C'est à la fois un roman, une diatribe contre une certaine conception de la médecine et un plaidoyer extrêmement émouvant pour d'autres pratiques, plus humanistes. C'est aussi un coup de poing (et il y en a de vrais dans l'histoire).

4 commentaires:

Anne a dit…

J'avais adoré. Et puis la Maladie de Sachs aussi...

Agnèslamexicaine a dit…

je n'ai rien lu de lui encore, mais je le connais par hasard pour son blog d'écriture (un atelier d'écriture en ligne); bien plus tard j'ai appris qu'il était aussi médecin. Sacré type, je vais commander le bouquin derechef! (j'avais envie d'utiliser le mot!)

Agnèslamexicaine a dit…

pour Beyrouth, je te conseille La maison sans racines d'Andrée Chedid, ou n'importe quoi d'elle.

Anonyme a dit…

Je me reconnais dans tes lignes, tres touchee par ce roman ... Meve