vendredi 20 juillet 2012

Helmut, June, Robert & Patti

Les femmes d'Helmut Newton sont grandes, belles, guerrières et nues. Le fait même de les contempler provoque une sorte de tassement de soi, assez désagréable : sans culminer à des sommets, je n'ai pas l'habitude de me sentir petite.
Il les aime provocantes, à la limite, souvent franchie, de la vulgarité et se décrit comme un voyeur professionnel… 
 Helmut Newton
Le secret de ces femmes est dévoilé par le maître lui-même lorsqu'il évoque John Wayne, toujours prêt à dégainer comme modèle pour prendre la pose, les bras éloignés du corps pour laisser passer la lumière. Le ton est donné et c'est vrai qu'elles en imposent ses femmes, même nues… leur regard, la tête haute, le corps sculpté, les seins hauts et la touffe conquérante (bon : je n'ai pas encore déposé de brevet pour ce concept a priori étrange mais allez voir...).

En parallèle, à la MEP, il y a les photos de June Newton, alias Alice Spring, des portraits en N&B, des regards qui traversent le papier, celui ironique et provocateur de Robert Mapplethorpe, des cigarettes aux volutes bleues, et une dédicace d'Helmut, pas très convaincu du potentiel photographique de sa femme mais finalement bluffé par la justesse de son regard. Et il a l'oeil le bougre...

Un regard, By Alice Springs

Et dans mon sac, il y avait Just Kids, de Patti Smith, la belle histoire de l'éclosion de 2 artistes dans le New-York des années 60, elle et Robert Mapplethorpe... 
Robert Mapplethorpe by Alice Springs

Et j'aime bien quand mes petites histoires et autres curiosités se rencontrent...

Jusqu'au 30 juillet 2012

Jusqu'au 4 novembre 2012
(et aussi de magnifiques photos de la non moins magnifique et mystérieuse Charlotte Rampling jusqu'au 26 août)

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