Comment leur dire cette horreur, cette tragédie, ce danger? Comment l'évoquer sans avoir les larmes au bord des cils, les sanglots entre les mots? Comment trouver les mots pour eux?
Je leur ai parlé de tristesse, de folie et aussi de respect, de la vie, précieuse. Ils m'ont écouté, tranquillement, sérieusement.
Et ce matin, la radio avait pris le relais depuis leur chambre. Et j'aurais voulu qu'ils ne l'écoutent pas, les protéger de ces informations-là. Ils me semblent si petits, si fragiles pour se représenter l'inconcevable...
Dans quelques minutes, dans leur classe, ils garderont le silence, un instant. Et je penserai à eux, aussi.
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